A study of clean banana seed supply and and varietal diversity in BBTD infected areas in Burundi


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2017-12-16

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Alice Simbare. (16/12/2017). A study of clean banana seed supply and and varietal diversity in BBTD infected areas in Burundi.
La maladie bunchy top du bananier (BBTD), signalée au Burundi depuis 1987, a continué à se répandre grâce à l'échange informel de rejets. Pour remplacer les plants infectés, plusieurs solutions ont été proposées par les acteurs du secteur banane notamment l'utilisation du matériel de plantation issu d’une source saine. Malgré toutes ces solutions, la maladie persiste toujours. Afin de limiter la propagation du BBTD, une étude sur la disponibilité et sur la durabilité des semences de qualité a été menée dans les sites infectés de Cibitoke (Munyika, Gitebe) et celui non infecté de Gitega (Muremera). L’échantillonnage et les interviews menés auprès d’agriculteurs et des acteurs du système semencier de banane ont permis d’obtenir les données. Depuis 2006, le BBTD a réduit les variétés de Gitebe (42 %) et de Munyika (48%). Il existe 29 variétés de banane dont 23 à Muremera, 8 à Gitebe et 16 à Munyika. Ces variétés étaient 74 % locales et 60 % à bière. Deux (2) types de semences, les rejets et les plantules (vitroplants et issues de la macropropagation) existent. Les rejets étaient utilisés à 70% à Muremera et les plantules à 53% dans les sites infectés. La source informelle dominait à Muremera (59 %) et les semences des instituts publics/ privés étaient élevées à Gitebe (39 %) et à Munyika (41 %). Les rejets étaient toujours disponibles et les plantules l’étaient entre Décembre et Février. Dans tous les sites, 73.6% des semences étaient gratuites. Celles achetées coutaient 300 ou 500 Fbu le rejet d’une nouvelle variété et 1000 Fbu la plantule. Les demandes des semences étaient 72.5 % plantules pour les sites infectés et 65 % rejets à Muremera. Paradoxalement, les variétés demandées par les agriculteurs sont disponibles en rejets à Muremera (100 %), à Munyika (97 %) et 54.5 % à Gitebe). Dans les sites infectés, 60.6 % des fermiers connaissaient la propagation de BBTD, 55 % l’éradiquaient efficacement et 66.7 % considéraient le BBTD pour choisir le matériel de plantation. L’accès aux semences des variétés préférées était plus élevé pour les rejets mais les difficultés d’assurer leur qualité surtout pendant la période d’incubation de BBTD existaient. Les plantules étaient saines mais les agriculteurs n’y avaient pas toujours accès. Pour assurer la disponibilité durable des semences, les zones non encore infectées par le BBTD, qui disposent une diversité variétale saine pourront servir de matériel de départ pour les multiplicateurs afin d’approvisionner les zones déjà infectées. Cependant, les zones infectés devront assainir leurs plantations et les multiplicateurs être subventionnés pour vendre à un prix accessible.