Evaluation de la diversité phénotypique, moléculaire et test de toxicité vis à vis de l’EMS sur l’orge (Hordeum vulgare L.)
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Citation
Habiba Guenzaouz. (25/6/2018). Evaluation de la diversité phénotypique, moléculaire et test de toxicité vis à vis de l’EMS sur l’orge (Hordeum vulgare L. ).
Abstract
L'étude des accessions d'orge du Maroc et de la Tunisie, au niveau morphologique et moléculaire sera utile pour comprendre leur diversité génétique, afin de gérer leur conservation et leur utilisation efficace dans les programmes d’amélioration. Dans ce contexte, un total de 24 accessions d'orge provenant du Maroc et de la Tunisie ont été étudiées en utilisant 13 marqueurs SSR. Un totale de 81 bandes a été révélé, dont 56 allèles pour les accessions marocaines et 58 allèles pour les accessions tunisiennes. Le nombre maximal de bandes amplifiées est révélé par les amorces Bmac0067 et Bmac0181. Alors que le nombre minimal de bandes amplifiées est révélé par les amorces Bmac0093 et Bmac0209. Les 24 accessions d’orge ont été groupées dans quatre classes selon une classification ascendante hiérarchique, chaque groupe a été caractérisé par la même origine écogéographique, à l’exception du deuxième groupe qui a été constitué de 4 accessions tunisiennes et une marocaine. Les distances génétiques ont montré la variation à la fois dans la variété marocaine et dans la variété tunisienne, ce qui signifie qu’il y a beaucoup de génotypes d'orge différents et largement distribués dans ces deux pays. Le cultivar d'orge à six rangs « Rabat071 » a été utilisé pour développer une population mutante. La réponse au traitement avec le méthanesulfonate d'éthyle (EMS) a dû être déterminée en premier, car la sensibilité génotypique de « Rabat071 » à la mutagenèse chimique était inconnue. Sur la base des expériences antérieures avec la mutagenèse par EMS sur l'orge, deux concentrations d'EMS 0.6% (60 mM) et 0,8% (80 mM) ont été appliquées. La tolérance de 'Rabat071' à la toxicité par l’EMS 0,6% a été acceptable avec un taux de germination de 39,5% dont 26,1% de ces plantes ont pu survivre et atteindre la maturité.